Le socialisme trahi [ Livre] : les causes de la chute de l'Union soviétique, 1917-1991 / Roger Keeran et Thomas Kenny ; traduction de l'américain par Gilberte Alleg-Salem, Jean Salem, Hervé Fuyet et Janine Lazorthes
Language: français.Publication: Éd. Delga, DL 2012Description: 1 vol. (336 p.) ; 21 cmISBN: 9782915854442.Dewey: 320.947 09049Abstract: Contrairement aux idées reçues, c'est bien la renonciation aux principes essentiels du socialisme sous Gorbatchev et non pas le socialisme lui-même qui a provoqué la crise finale. Tous les ex-Soviétiques en témoignent : c'est de 1987 à 1991 que les pénuries se multiplièrent, que les étagères des magasins se vidèrent, que les salaires ne furent pas toujours versés. Pas avant. Comment un pays qui avait survécu à la guerre civile, à l'invasion nazie (qui lui coûta 25 millions de morts), à l'encerclement militaire de la guerre froide, a-t-il pu succomber soudainement à l'opportunisme social-démocrate et à l'introduction du capitalisme « par en haut » ? Fort d'une documentation impressionnante, Roger Keeran et Thomas Kenny étudient les causes profondes de ce drame. Ils décryptent notamment la présence, des années vingt à la chute, d'un courant de pensée réformiste sociale-démocrate, qui s'est peu à peu appuyé sur le renforcement de la « seconde économie ». Trop peu étudiée jusqu'à présent, celle-ci correspond aux éléments de capitalisme qui subsistaient à côté de l'économie collectivisée et n'ont cessé de croître avec le temps. La leçon fut, certes, très cher payée, mais elle paraît irréfutable : « L'effondrement de l'Union soviétique a montré très clairement non pas que le socialisme fondé sur un parti d'avant-garde, sur la propriété étatique et collective, ainsi que sur un plan centralisé, était condamné à l'échec, mais, au contraire, que tenter d'améliorer une société socialiste existante en suivant une « troisième voie » social-réformiste était catastrophique. La « troisième voie » a mené directement à un capitalisme russe des magnats et des voleurs, et à la soumission à l'impérialisme. L'histoire de la perestroïka, de 1985 à 1991, loin de renforcer la cause du social-réformisme, aura contribué à le discréditer davantage. » .Subject - Topical Name: Perestroïka Subject - Geographical Name: URSS -- Politique et gouvernement -- 1985-1991 | URSS -- Politique économique -- 1986-1991Item type | Current location | Call number | Status | Date due |
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Contrairement aux idées reçues, c'est bien la renonciation aux principes essentiels du socialisme sous Gorbatchev et non pas le socialisme lui-même qui a provoqué la crise finale. Tous les ex-Soviétiques en témoignent : c'est de 1987 à 1991 que les pénuries se multiplièrent, que les étagères des magasins se vidèrent, que les salaires ne furent pas toujours versés. Pas avant. Comment un pays qui avait survécu à la guerre civile, à l'invasion nazie (qui lui coûta 25 millions de morts), à l'encerclement militaire de la guerre froide, a-t-il pu succomber soudainement à l'opportunisme social-démocrate et à l'introduction du capitalisme « par en haut » ? Fort d'une documentation impressionnante, Roger Keeran et Thomas Kenny étudient les causes profondes de ce drame. Ils décryptent notamment la présence, des années vingt à la chute, d'un courant de pensée réformiste sociale-démocrate, qui s'est peu à peu appuyé sur le renforcement de la « seconde économie ». Trop peu étudiée jusqu'à présent, celle-ci correspond aux éléments de capitalisme qui subsistaient à côté de l'économie collectivisée et n'ont cessé de croître avec le temps. La leçon fut, certes, très cher payée, mais elle paraît irréfutable : « L'effondrement de l'Union soviétique a montré très clairement non pas que le socialisme fondé sur un parti d'avant-garde, sur la propriété étatique et collective, ainsi que sur un plan centralisé, était condamné à l'échec, mais, au contraire, que tenter d'améliorer une société socialiste existante en suivant une « troisième voie » social-réformiste était catastrophique. La « troisième voie » a mené directement à un capitalisme russe des magnats et des voleurs, et à la soumission à l'impérialisme. L'histoire de la perestroïka, de 1985 à 1991, loin de renforcer la cause du social-réformisme, aura contribué à le discréditer davantage. »
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